- NGUNI ET SOTHO
- NGUNI ET SOTHOLes Nguni et les Sotho appartiennent au groupe des Bantous méridionaux. Des migrations bantoues, ils constituent l’avancée qui atteignit le point sud le plus éloigné de leur centre d’origine, vraisemblablement situé aux confins du Nigeria et du Cameroun. Au milieu du XVIIIe siècle, lorsque des bandes de colons hollandais partis du cap de Bonne-Espérance rencontrèrent les premiers établissements bantous sur la Fish River, ceux-ci n’étaient situés qu’à quelque huit cents kilomètres du Cap. Contrairement à ce que prétendent généralement les Blancs de l’actuelle république d’Afrique du Sud, les Xosa et les Tembu – les plus méridionaux des sous-groupes nguni – n’étaient pas de récents arrivants dans la région qu’ils occupaient. Ils étaient là depuis deux siècles ou davantage, ainsi qu’en témoignent les emprunts linguistiques faits aux langues des habitants autochtones de la région, les Bochimans et Hottentots. Dans les langages nguni d’aujourd’hui, on retrouve encore les clappements («clicks») si caractéristiques des langues khoisanes.1. Des agriculteurs-pasteurs bantous d’Afrique centraleMigrations et déplacementsVenant du nord, les migrants bantous se déplacèrent au sud du Zambèze selon deux voies de pénétration séparées par la chaîne de Drakensberg: les Sotho utilisèrent une route intérieure tandis que les Nguni suivirent la côte. Selon l’habituel processus des peuples entiers en lente marche, les envahisseurs formaient des groupes rassemblant les descendants d’un même ancêtre, lignages ou clans. Lorsqu’un de ces groupes fondés sur la parenté trouvait une région convenant à ses activités, il s’y établissait. Quelques générations plus tard, s’étant multiplié et différencié des autres, il devenait une nouvelle société. Ainsi, à partir de la branche nguni, se constituèrent les nations des Swazi et des Zulu (que les anthropologues appellent les Nguni septentrionaux), des Pondo, Tembu et Xosa (Nguni méridionaux). La branche des Sotho se diversifia en Sotho proprement dits (au sud), Tswana (à l’ouest), Pedi (à l’est) et Venda (au nord-est).En direction opposée aux migrations bantoues, la progression des colons européens vers le nord, et notamment le Grand Trek des Boers (1835-1839), eut de graves conséquences pour les peuples nguni et sotho: guerres, retrait des populations, nouveaux lieux d’établissement. Ainsi, des Nguni septentrionaux émigrèrent vers le nord et, s’établissant au Zimbabwe, formèrent en 1838 un État connu sous le nom de Ndebele (Matabele), qui incluait d’ailleurs des Shona, des Sotho et d’autres éléments étrangers. D’autres Nguni, fuyant la stricte discipline et la dure sévérité du roi zulu Chaka, remontèrent en bandes de pillards jusque dans la région située à l’est du lac Tanganyika et au sud du lac Victoria et finalement s’établirent parmi les Bantous centraux du sud de l’actuelle Tanzanie, du Malawi et de la Zambie. Les descendants de ces conquérants et des femmes locales qu’ils épousèrent sont connus sous le nom de Ngoni.Cultures originelles des Nguni et des SothoPour la plupart des sociétés d’Afrique subsaharienne, l’ère traditionnelle se poursuit jusqu’à la conquête coloniale de la fin du XIXe siècle sans qu’il soit nécessaire, ni même possible, de discerner plusieurs périodes dans son déroulement. Il n’en va pas de même pour les Bantous méridionaux. Les répercussions culturelles de leurs confrontations avec les Européens dès le XVIIIe siècle ont changé la configuration de leurs cultures originelles dans une mesure telle qu’il importe de considérer d’abord celles-ci.Dans les savanes ouvertes à végétation relativement abondante, les Bantous méridionaux trouvèrent un milieu favorable à l’élevage et à l’agriculture. Comme pour les autres sociétés de la «civilisation de la lance», les activités pastorales, même tenues en plus haute estime que les travaux agricoles, ne produisaient pas la part la plus importante de l’alimentation; il n’est pas étonnant que ces pasteurs aient été sédentaires. Ils cultivaient le sorgho, base de leur nourriture, progressivement remplacé par le maïs, et aussi des pois et haricots, le mil, l’éleusine, les bananes, patates douces, courges et pastèques. Les tâches agraires étaient accomplies par les femmes, tandis que le soin du bétail, pour des raisons rituelles, était un privilège masculin.Les habitations, des huttes en forme de ruche chez les Nguni, et en cylindres à toit de chaume chez les Sotho, étaient dispersées dans les collines ou rassemblées en des voisinages très peu denses. Les Tswana, cependant, étaient concentrés en de vastes villages divisés en quartiers et comprenant plusieurs milliers d’individus.Le réseau des groupes de parenté était l’organisation sociale la plus importante. Chez les Sotho qui représentent assez bien ce qui se passait ailleurs, le groupe de parenté fondamental était la famille étendue composée de plusieurs familles élémentaires dont les hommes descendaient du même grand-père ou arrière-grand-père. Les familles élémentaires composantes ne résidaient pas nécessairement ensemble; si, pour la production des biens, elles étaient soumises à l’autorité assez lâche d’un patriarche, elles n’avaient guère d’activités communes: les droits d’exploitation du sol relevaient de chaque famille élémentaire, quoique le bétail fût considéré comme appartenant à la famille étendue. Des groupes de parenté plus large que cette dernière – correspondant à ce que les anthropologues nomment clan – existaient aussi chez les Sotho. Non localisés, non exogames, ils se distinguaient les uns des autres par leurs «objets de louange» (seboko ) animaux: crocodile, antilope, lièvre, babouin, lion. Ces clans ne comprenaient aucune autorité, aucune organisation interne, mais ils se distinguaient par des coutumes différentes relatives à la naissance, à l’initiation et aux funérailles.Mariage et «lobola»Le mariage contracté par remise des biens matrimoniaux (désignés par les langues des Bantous méridionaux par les termes lobola , bohadi , bogadi ) est une institution de la culture originelle des Nguni et des Sotho, restée vivante jusqu’à nos jours: c’est le transfert de biens de valeur entre les groupes de parenté des deux futurs conjoints. Ces biens de valeur peuvent être divers, mais coïncident presque toujours avec le moyen d’échange le plus apprécié: bétail autrefois, argent aujourd’hui. Le montant de la quantité de biens n’est pas fixe; dans le Basutoland (l’actuel Lesotho) des années cinquante, on considérait que vingt têtes de bétail, dix moutons, et un cheval constituaient un lobola normal pour le mariage d’un homme avec sa première épouse.Le lobola est une obligation et un droit pour les parentés des époux, non pour eux-mêmes. C’est le père et les frères du jeune homme qui doivent rassembler les biens et c’est le père de la mariée ainsi que certains de ses consanguins qui se partagent, selon des règles fixes, ce qu’on a parfois appelé le «prix» du mariage. Quoiqu’ils suivent le principe patrilinéaire, les Sotho associent, tant du côté de l’homme que de la fille, la parenté de leurs mères respectives en la personne des oncles maternels des époux: le frère de la mère du fiancé doit fournir au moins deux têtes de bétail et le frère de la mère de la future épouse recevra sept ou huit têtes. Contribution et distribution indiquent bien que les Sotho reconnaissent l’importance de la participation à l’alliance des parentés du côté maternel; il ne s’agit pas de parenté matrilinéaire, mais des parents paternels de la mère.Comme partout en Afrique noire, le mariage chez les Nguni et les Sotho est perçu comme une alliance de groupes de parenté plus que comme une union entre deux individus. Mais, alors qu’il est habituel de trouver une alliance entre deux lignages, ici elle est établie entre quatre familles étendues; celle des pères et des mères de deux conjoints.La remise du lobola ne fait pas du mariage des Nguni et Sotho un «achat de femme». Il affirme et symbolise la volonté qu’ont quatre groupes de descendance de s’associer durablement. Il tente d’en garantir la stabilité. D’ailleurs, il suffit le plus souvent que l’on arrive à un accord sur le montant du lobola . La remise effective des biens n’a lieu que lorsqu’une dispute entre les groupes est sur le point de se produire ou vient d’éclater. Dans l’économie monétaire de l’ère moderne, le lobola a pris, particulièrement dans les villes minières d’Afrique du Sud, une signification plus mercantile. Cette déviation du sens premier des biens matrimoniaux s’explique facilement par les circonstances de la vie urbaine.2. Face aux Boers, création de royaumes (XVIIIe-XIXe s.)Des États centralisésLes sociétés établies par les immigrants bantous en Afrique du Sud-Est étaient dotées d’un réseau politique très élémentaire, ou même étaient dépourvues d’un mécanisme de coercition. L’autorité des chefs, là où ils existaient, se fondaient sur la persuasion ou l’ascendant personnel plus que sur la contrainte. Les fonctions habituellement remplies par les gouvernements (décisions concernant l’ensemble du groupe, solutions des conflits, défense contre les menaces extérieures, etc.) étaient fort bien assurées par les réseaux fondés sur la parenté. Le patriarche et les anciens, soutenus par l’opinion collective du groupe, suffisaient au maintien de la paix et de la coopération.Face aux menaces extérieures que l’avance des colons hollandais représentait pour les paysans bantous établis au nord de la Fish River (et plus tard de l’Orange, du Vaal, du Limpopo), les frêles organisations fondées sur la parenté ne constituaient pas une défense adaptée. Les guerriers-pasteurs, qui jusqu’alors ne rencontraient que la timide résistance des chasseurs bochimans ou les expéditions de faible envergure d’autres pasteurs essayant de s’emparer des troupeaux, se trouvèrent confrontés à partir de la fin du XVIIIe siècle (dès 1770) à des bandes de colons boers, bien armés et déterminés à établir leurs fermes sur de bonnes terres, loin de la colonie du Cap où s’exerçait l’autorité britannique (officiellement à partir de 1815) dont la politique était trop favorable, estimaient-ils, aux intérêts des Hottentots et des Bantous voisins.En réponse à cette nouvelle situation, les tribus de pasteurs-agriculteurs bantous se regroupèrent et créèrent des organisations militaires plus efficaces et plus résistantes. Ces entreprises suscitèrent évidemment de nombreuses luttes parmi les chefs ambitieux qui rêvaient d’unification. Ainsi se formèrent les royaumes militaires des Zulu, des Ndebele, des Swazi, des Sotho.L’hégémonie zulu et le roi ChakaLa communauté nguni des Zulu (ce mot signifie «les hommes du ciel») était installée dans la région du Natal. À la fin du XVIIIe siècle, divers patriarches claniques nguni tentent de rassembler autour de leurs groupes de parenté d’autres clans et lignages. Ainsi Dingiswayo, du clan des Mtetwa; Zwide, du clan des Ndwandwe. Chaka, né en 1787, était le fils illégitime d’un autre chef, Senzangakona. Grâce à l’appui de Dingiswayo, il parvint à succéder à son père en 1816.En douze ans (il fut assassiné en 1828) Chaka parvint à créer une monarchie autoritaire, agressive et solide. Elle s’étendait sur une partie du Mozambique actuel, sur le Natal et une partie de la province du Cap dans l’actuelle république d’Afrique du Sud, sur les États du Lesotho et du Ngwane (anciennement Zwaziland). L’instrument de sa domination intérieure et de ses conquêtes extérieures était l’armée.De bandes temporaires de guerriers combattant en même temps mais chacun pour soi, Chaka fit une armée disciplinée et permanente. Les diverses innovations par lesquelles il réalisa cette entreprise lui valurent d’être comparé à Napoléon par des contemporains. L’unité militaire était le régiment constitué d’un millier d’hommes vivant ensemble en temps de guerre comme en période de paix (leurs casernes étaient de vastes kraals), portant des insignes identiques, ayant un cri de guerre propre, et soumis à une discipline sévère qui, par exemple, leur interdisait le mariage. Leur armement fut amélioré: une courte sagaie de corps à corps au lieu d’armes de jet; suppression des sandales qui ralentissent la marche. Une stratégie de combat fut élaborée par la division de l’armée en quatre corps: deux ailes et deux centres dont l’un formait une réserve.Pour obtenir un effectif suffisant de soldats, Chaka attaquait d’autres groupes. Victorieux, il tuait ou dispersait les hommes et intégrait les jeunes gens dans ses régiments. Si Chaka avait pu mener à bien son plan d’alliance avec les Anglais et obtenir d’eux des armes à feu, il eût été un redoutable adversaire pour les Boers. Ceux-ci gagnèrent contre les Zulu la bataille de Blood River, en décembre 1838. Mais l’organisation militaire et la valeur guerrière des Zulu leur permirent de continuer la lutte contre les conquérants européens jusqu’au début du XXe siècle: ce n’est qu’en 1906 qu’ils furent définitivement soumis.Chaka modifia profondément le système de gouvernement des Zulu. D’une société où les relations de parenté restent prédominantes, il fit un royaume centralisé enserré dans un réseau politique très fort. Le territoire était divisé en provinces (isifunda ) et celles-ci en districts (isigodi ) groupant un certain nombre de kraals placés chacun sous le commandement d’un umnumzane . À la tête des districts et des provinces se trouvaient des notables ou leaders (induna ), dont les plus importants remplissaient une seconde fonction, celle de conseillers du roi. Dans les rouages gouvernementaux, le conseil du roi constituait l’organe récepteur des préoccupations des sujets; en fait, il s’agissait de notables étroitement dépendants du roi. La monarchie zulu était absolue.L’État sotho et le roi MosheshAu début du XIXe siècle, les Sotho méridionaux étaient divisés en groupes de parenté dont les liens étaient assez lâches. Un notable du clan koena (dont le seboko est le crocodile), Moshesh, réussit à associer aux Koena différents groupes de la communauté sotho et même de l’ensemble nguni. Peu à peu, ceux qui reconnaissaient l’autorité de Moshesh furent connus sous le nom de «gens de Moshesh» ou sous celui de «Basotho», la majorité d’entre eux étant des Sotho.Ce regroupement plus ou moins volontaire n’était pas dû seulement à l’ascendant d’une forte personnalité. La situation d’insécurité rendait nécessaire la recherche d’une protection. La pression des Boers, les remous provoqués par l’expansion zulu, l’arrivée de réfugiés et de pillards font du deuxième quart du XIXe siècle «un temps d’écrasement» (mfecane ). On a estimé qu’en une vingtaine d’années un million de Bantous ont perdu la vie et qu’entre le Vaal et le Limpopo, la population disparut presque entièrement. Pour survivre en ces temps de misère, il fallait la force que donne l’union.Grâce à cette période, en quelques dizaines d’années, la nation sotho se créa. Elle existait lorsqu’en 1857 les menaces des Boers se matérialisèrent. Un gouvernement boer indépendant, celui de l’État libre de l’Orange, avait été reconnu en 1854. Convoitant les bonnes terres de culture et de pâturage du royaume sotho, à l’est de Bloemfontein, les colons afrikanders multiplièrent les incursions et les attaques contre les Sotho. Il leur fallut dix ans pour arriver à une complète victoire, et leur invasion de 1867 fut près d’aboutir à l’extermination des Sotho. Ceux-ci ne furent sauvés que par l’intervention anglaise qui déclara le territoire sotho, le Basutoland, colonie britannique. Le Lesotho est aujourd’hui un État indépendant dont le territoire constitue une enclave dans la république d’Afrique du Sud.Le royaume sotho créé au XIXe siècle par Moshesh était centralisé et militaire. Les institutions politiques qu’il établit se sont maintenues d’une manière surprenante grâce à la politique britannique envers le Basutoland. De 1884 à 1939, période durant laquelle le pays sotho fut administré directement par la Couronne représentée par un haut-commissaire, les principes de gouvernement furent de n’intervenir en rien au-delà de la protection de la vie et de la propriété, et du maintien de l’ordre à la frontière. En outre, second principe contredisant en partie le premier, les Sotho seraient encouragés à établir un gouvernement autonome interne suffisant pour supprimer le crime et résoudre les conflits.En application de ces principes, la pratique gouvernementale de Moshesh fut traduite en règles et devint une part de l’administration coloniale anglaise. Ainsi, la succession à la charge de «chef du Basutoland» était fondée sur la naissance: le fils premier-né de la première épouse succédait à son père et, à défaut, le fils premier-né de la femme suivante; d’autre part, les gouverneurs des dix provinces du Basutoland devaient appartenir au lignage de Moshesh.Le royaume sotho-nguni des SwaziAu XVIIIe siècle, le clan nguni nommé Nkosi Dlamini, dirigé par Sobhuza, entra en conflit au sujet de droits fonciers avec son puissant voisin Zwide, du clan des Ndwandwe. Plutôt que de combattre un adversaire redoutable, Sobhuza et ses parents préférèrent s’éloigner vers le nord. Ils s’établirent finalement au pied des monts Mdzimba, en pays déjà occupé par des Nguni et des Sotho. Sobhuza obtint qu’ils le reconnaissent pour chef. Il créa son propre pouvoir sacré en organisant un rituel qui lui permettait de contrôler magiquement, pensait-il ou prétendait-il, les sources de la prospérité paysanne: la pluie et la fécondité des femmes. Il consolida son pouvoir par une habile politique matrimoniale en prenant comme épouse principale une fille de son ancien antagoniste, Zwide, et en donnant en mariage deux de ses filles à Chaka.Le successeur de Sobhuza, Mswati, fut le plus grand des rois combattants des Swazi. De même que son père s’était inspiré des réformes politiques de Chaka, Mswati réorganisa l’armée sur le modèle zulu (régiments, sagaies d’estoc, kraals militaires répartis dans son royaume) et s’engagea dans une politique agressive. Mais au lieu de détruire ou disperser des groupes conquis, comme les Zulu, il reconnaissait la légitimité des chefs héréditaires vaincus et ils les incorporait dans le réseau politique de l’État swazi. Pendant le «temps d’écrasement», on rechercha la protection du puissant Mswati et de nombreux clans immigrèrent sur son territoire.Entre les Anglais et les Boers, Mswati parvint à garder son royaume. Mais après sa mort, survenue en 1858, ses successeurs, affaiblis par des luttes intestines, se trouvèrent aux prises, d’une part, avec les ambitions territoriales des Afrikanders à la recherche d’un sol fertile pour leurs fermes et d’un accès à la mer en dehors des ports britanniques, de l’autre avec les ambitions commerciales et industrielles des Anglais; celles-ci devinrent pressantes lorsqu’en 1882 de l’or fut découvert dans le nord-ouest du pays swazi. Les souverains swazi furent assaillis de demandes de concessions et tous les moyens de pression furent utilisés pour les obtenir. Finalement, en 1894, les Boers et les Anglais décidèrent que le Swaziland deviendrait un protectorat de la République boer sud-africaine, cela sans demander l’avis des Swazi. Après la guerre anglo-boer de 1899, le Swaziland passa, en 1902, sous contrôle britannique et fut, en 1906, placé sous l’autorité du haut-commissaire pour l’Afrique du Sud. L’indépendance du Swaziland a été proclamée en 1968.
Encyclopédie Universelle. 2012.